.jpg)
.png)
La prison de Montluc, à Lyon, est connue des Français depuis que Klaus Barbie y a été symboliquement détenu avant son procès. Sous l'occupation, la Gestapo y internait les résistants et les Juifs avant leur exécution ou leur déportation.
Membre du réseau Gilbert, André Devigny y fut emprisonné en avril 1943.
Mais il s'était juré de s'évader...
Mon avis
Lors d'un passage à Nice en 1943, André Devigny, membre du réseau Gilbert, assassine un homme des services secrets italien. Manque de pot, il se fait arrêter à la gare d'Annemasse.
La Gestapo va le retenir à l'hôtel Terminus afin d'en savoir plus sur ses missions. Ne voulant rien dire, ils le transfèrent à la prison de Montluc à Lyon.
Malgré la période conflictuelle, il va se méfier des gens qu'il fréquente. Il va devenir amis avec Bury, qui va pouvoir transmettre des messages à sa famille.
Mais il est envoyé dans une autre prison. Alors, il n'a plus le choix, il ne peut pas rester enfermé, à attendre. Il veut s'évader.
Je ne connais que très peu l'histoire lyonnaise pendant l'occupation allemande.
Cette bande dessinée est un rappel de ce qu'il s'est passé, de l'envie de fuir pour vivre.
L'auteur a fait des recherches avancées sur l'histoire de ce résistant, c'est pourquoi il raconte plus en détail l'histoire de cette évasion qui a marqué l'histoire de ce résistant. Une évasion qui n'aurait pas eu avoir lieu si des compagnons d'infortune ne l'aurait pas aidé.
Nous avons à la fin de la bd, des documents, des images, sur les différents personnages croisés dans l'histoire. Je trouve que cela rajoute une réalité à cette histoire.


Commentaires
Enregistrer un commentaire